mardi 25 mai 2010
vendredi 21 mai 2010
lundi 17 mai 2010
Un tandem volant, des châteaux de cristal, Rue Fortune, une nuit sans fin, des pleurs, des cris... Tout semble s'arrêter puis recommence. Le manège continue, un dimanche sombre, adorateur des vices, sans fond, plus rien... C'est triste, l'aube se lève, le tonnerre gronde. Serais-ce encore ce vieux fou. Une colline ne suffit plus, alors on gravit la montagne et l'on saute de cette falaise. Après tout c'est normal...
Praha
La brume s'échappe doucement de la scène de crime, laissant apparaître les tristes affres de la nuit. Partout des débris, de verre, de plastique et de métal. Un pêle-mêle invraisemblable jonche la cité, recouvrant les rues toutes entières. Des flaques de liquides inconnus. D'énormes monstres de fer parcourent les allées, broyant les ordures, les déchiquetant, en éclaboussant jusqu'aux murs alors miraculés. Un véritable merdier s'étalait sous mes yeux. Par bandes, les derniers survivants se deplaçaient, chancelant, titubant, ne tenant qu'à la fragile structure que formait leur groupe. Un individu se détacha des autres et ce fut la dernière fois qu'on le vit. Nous errions ainsi depuis des heures. La chaleur du soleil commençait à se faire sentir enfin. Les calories nous redonnèrent de l'énergie. Nous n'étions peut-etre pas condamnés finalement. Les pas se firent de plus en plus durs à mesure que nous avancions. Des gens avec des attachés-case nous regardaient d'un œil insistant. Oseraient t'ils nous attaqués alors que le jour était déjà bien avancé. Les pauvres, je m'en apercois aujourd'hui étaient sûrement bien plus effrayés que nous le fûmes alors. Nous avions atteint la porte, monté les escaliers conduisant à la chambre...
Il est temps de dormir maintenant, demain ce sera pire...
Il est temps de dormir maintenant, demain ce sera pire...
dimanche 16 mai 2010
Villanova's Secret
On s'efforce, on galère, on trime... Le lot quotidien nous agace et parfois nous répugne. On s'tranche un bout d'existence sur ce pain déjà raci de la vie. On s'oublie dans les bras l'un de l'autre et si on se regarde c'est surtout pour ne pas voir autour de nous que le monde s'écroule. Alors on danse, toute la nuit, sans jamais s'arréter; pour faire tourner cette terre restée assise au fond du club depuis le début
de la soirée, elle a trop bu, en a trop, en a assez vu. On lui prend la main sur les coups de 6 heures du matin. Et lorsqu'on la pose dans son lit, elle ferme les yeux, ne sait plus où donner de la tête, Space Mountain puis une galette. La voie lactée, scotché au plancher, raide à en crever.Sur un air/nerf galactique, on penche tous pour le coté éthylique. Pise, c'est loin. A notre tour. On en veut, on en redemande, de la sagesse et de la folie sur commande. Un peu de papier contre du rêve et l'on cède... Que nous faut-il de plus, pauvre enfance du vice, vissée à ses basques, au goulot, pastis! On se perd, on se retrouve, est ce si grave? La vertu est un souvenir qu'on préfère oublier, puis fini. On se lâche, on se pinte, on s'embrasse. Qu'importe demain puis que les saisons sont mortes. La foudre frappe notre tête et l'on a désormais plus besoin de réfléchir, et dans quel but. Les engagements passés volent en lambeaux sous la promesse d'une soirée arrosée. Qu'est ce qu'on est jeunes et qu'est ce qu'on est beaux!!! La vie n'a plus d'importance, plus de substance. On la torture, on la jette et c'est tout ce qu'elle mérite.
Train
Le train arrive en gare et l'on s'étonne de ne voir personne. Le quai est désert, le sifflement aigu de la locomotive résonnent sur les murs vides d'une station dont aucun ne se souvient le nom. Un aller/retour pour nulle part, ça se tient quand on y pense. On est arrivés sans jamais avoir vraiment avancer. Et l'on repart pour une destination que l'on ne connait que trop bien. Alors on profite des quelques minutes d'oubli facilité par la monotonie des secousses de ce rail qui s'étend loin sur la campagne... Une forêt et le wagon s'assombrit, un tunnel et l'on marche à tâtons entre les rangées de sièges moisis. Le jour revient comme un sauveur pour nous sortir de ce mauvais pas... Finalement les portes s'ouvrent. On descend par réflexe, par crainte presque, de se retrouver seul à bord d'un train. Un train pour rien, pour nulle part. Et pourtant c'est fou ce que l'on a parcouru comme kilomètres....
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